Une exposition sur « l’artketing » interprété par Sophie Brandstrom, Régis d’Audeville, Nairone et Kashink.
Versus&Versus, mandataire d’artistes et d’auteurs réalise une exposition sur la façon dont les entreprises se servent de l’art. Le vernissage début dès le 04 décembre 2014 et se termine le 29 janvier 2015. L’événement se trouve à Paris dans le 17ème arrondissement et est ouvert à tous.
A travers cette exposition, Me Walmark, amène à la réflexion d’un thème que chacun voit au quotidien sans peut être même s’en apercevoir : « les œuvres de commandes ». L’art s’est détourné de son origine et est maintenant près du « merchandising » envers les entreprises. Beaucoup d’artistes et de peintres ont été connus grâce aux œuvres commandées par les marques.
L’arketing est maintenant devenu un acte banal où l’entreprise mêlent l’univers de sa marque avec le monde de l’art. Ainsi, de nombreuses marques utilisent l’art comme vecteur de communication. De nombreux exemples sont à cités comme H&M et Karl Lagarfeld ou le foulard d’hermes signé Buren.
Grâce a ces artistes de renommés, l’enseigne va pouvoir toujours plus innover tant en terme d’image que de produit innovateur pour renforcer sa « distinction ». En travaillant avec des créateurs, elles peuvent contrer l’ennui des consommateurs et les attirer d’avantage. L’art sert donc les intérêts du marché et du commerce.
Pour les artistes, l’arketing leur ouvre de nouvelles perspectives, de nouveaux publics. Mais le font il par besoin, par dépendance économique ou à l’inverse par ouverture d’esprit ? En réalisant les commandes des entreprises leur liberté artistique en souffre et l’origine de l’art n’est il pas justement la liberté ?
Vous l’avez compris, une exposition enrichissante est à découvrir sur des sujets riches touchant au quotidien mêlant art et marketing.